Le comité Women Environmental Programme Burkina (WEP-BF) souhaite à tous une bonne fête d’ascension.

Le présent « Guide d’accès à la finance climat et engagement de la société civile au Burkina Faso » a été élaboré dans le cadre des activités du Réseau Climat et Développement Burkina (RCD Burkina). Il est une contribution de l’ONG Women Environmental Programme Burkina, Coordonnatrice de plusieurs réseaux d’OSC nationales intervenant sur les questions de changements climatiques et de Genre.

Destiné aux différents niveaux d’acteurs concernés par l’accès au financement climatique, ceux du RCD Burkina en particulier, ce guide puise son contenu de plusieurs documents d’information pertinents et boîtes à outils en matière d’accès aux fonds climat. Télécharger Guide finance climat WEP BF 

Les changements climatiques sont actuellement considérés comme l’une des menaces les plus graves posées au développement, avec des enjeux de portée globale et des subsistances des populations les plus pauvres de la planète. Cette situation nécessite l’adoption de mesures de régulation des enjeux liés à l’extinction des espèces et à la rareté des ressources.

L’économie circulaire définie comme un modèle de développement basé sur une réduction et une meilleure réutilisation de nos déchets pour épargner les ressources naturelles, est apparue comme une alternative à l’économie linéaire, qui est un mode de consommation non durable des ressources.

La symbiose industrielle (SI) constitue par conséquent l’une des approches de régulation. En effet, elle permet l’utilisation durable des ressources, tout en préservant l’environnement et en offrant aux entreprises des opportunités d’affaires. Le Burkina Faso s’est engagé sur cette voie à travers les politiques publiques sur les modes de consommation et de production durables. Ce guide prospectif qui s’appuie sur les résultats de la phase pilote de la mise en œuvre de la SI par l’ONG WEP Burkina a pour objectif de proposer des outils pouvant aider les décideurs à la mise à l’échelle de la symbiose industrielle au Burkina Faso. Télécharger GUIDE DE MISE A L’ECHELLE DE LA SYMBIOSE INDUSTRIELLE  

Le mardi 29 mars 2021 à Toma, province du Nayala, s’est tenue la consultation régionale sur la prise en compte du genre dans les Objectifs du développement durable (ODD). La cérémonie était placée sous la présidence du gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Edgard Sou Sié, représenté par le haut-commissaire de la province, Mariama Konaté/Gnanou.

Le projet Women 2030 est un projet d’une coalition internationale qui vise à contribuer efficacement à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable et de l’accord de Paris sur les changements climatiques. Ce projet est mis en œuvre dans plusieurs pays à travers le monde.

Reconnaissant que les inégalités de genre représentent un obstacle majeur à la croissance et au développement, le projet Women 2030 vise à promouvoir un développement durable, équitable et inclusif, prenant en compte toutes les composantes de la société et particulièrement les femmes. Le projet entend soutenir des associations internationales, nationales et locales dans les domaines du genre, de l’égalité des sexes à travers l’analyse de politique, le monitoring, le plaidoyer, etc.

Au Burkina Faso, l’ONG WEP Burkina est le partenaire stratégique de mise en œuvre de ce projet. « Nous voulons saluer l’initiative de l’ONG WEP Burkina et leur groupe de plaidoyer pour un monde meilleur pour la gent féminine à travers le projet Women 2030 dont l’objectif est de former et mobiliser 10 000 organisations de genre et de femmes à travers le monde. Chacun doit apporter sa pierre pour une meilleure prise en compte de la question de genre », a encouragé le gouverneur à travers sa représentante.

Une communication a été donnée par la chargée de programme de l’ONG Women Environmental Programme Burkina , Carine Koné. Elle a présenté les objectifs du projet qui visent à renforcer les capacités des organisations de la société civile des femmes et de genre pour le suivi de la mise en œuvre des ODD et notamment à travers les plans locaux de développement.

Les participants ont renforcé leur capacité dans la prise en compte du genre dans les ODD

Les objectifs spécifiques visent à outiller les participants sur les ODD ; établir une situation de base de la mise en œuvre des ODD assortie de recommandations ; renforcer les capacités des participants pour l’intégration de la question de genre ; l’analyse des politiques ainsi que le plaidoyer, le coaching et l’éveil des consciences. Après cette communication, place à des échanges et des questions d’éclairage entre la communicatrice et les participants.

Une autre communication a été livrée par Ramata Laeticia Koudougou. Après celle-ci, les participants se sont retrouvés en travaux de groupes. A ce niveau, il y avait cinq groupes qui ont présenté le fruit de leur recherche sur l’approche genre. Les révisions ont été fructueuses et quelques recommandations ont été faites par les participants à la fin des travaux. On peut noter la participation aux réunions des conseils municipaux, l’engagement auprès des collectivités pour revoir la place des femmes dans la mise en œuvre des PCD.

Depuis plusieurs années, l’ONG Women Environmental Programme (WEP-BF) œuvre pour le bien-être de la femme au Burkina Faso. Ce mardi 26 mai 2020, elle a fait un don de matériel aux femmes vulnérables des dix marchés et dix centres de santé des communes de Ouagadougou et de Saaba. D’une valeur de 6 millions de F CFA, ce don composé de kits sanitaires et de protection a été réceptionné par le maire de la commune de Ouagadougou Armand BEOUINDE . Par ce geste de générosité, WEP-BF entend apporter sa contribution à la lutte contre le covid-19 au Burkina Faso.

Au Burkina Faso à l’instar d’autres pays en Afrique, la pandémie à coronavirus a mis à mal les activités socio-économiques et fait de nombreuses victimes au nombre desquelles figurent des femmes. Face à cette situation, l’ONG WEP-BF a fait un don de 2000 cache-nez et 320 cartons de savon à 1000 femmes vulnérables de dix marchés des communes de Ouagadougou et de Saaba. En outre, elle a offert des dispositifs de lave-mains à pédale à dix centres de santé situés dans ces deux communes.

Selon la Présidente de WEP-BF, Zénabou SEGDA, « ce don de matériel est une réponse à l’appel des plus hautes autorités de notre pays et un soutien à nos mamans dont les droits économiques ont été mis à mal à cause des mesures et contraintes liées à la pandémie du Coronavirus ». En termes de contributions financières, l’ONG WEP-BF a participé au Coronathon initié par l’Assemblée nationale avec un montant de 500 000 F CFA grâce au soutien de ses partenaires.

Photo des officiels

 

 

 

 

 

 

Pour le maire de la commune de Ouagadougou Armand Pierre BEOUINDE, en répondant à l’appel du gouvernement, l’ONG WEP-BF est consciente que l’administration seule ne peut pas arriver à bout de cette lutte. Saluant ce geste, il a remercié WEP-BF au nom des femmes qui vont tous les jours, dans les marchés, endroit où il y a plus de brassage possible de population, pour chercher de quoi subvenir à leurs besoins.

« Nous rassurons le donateur que ces dons vont aller vers leurs destinataires finaux c’est-à-dire les femmes des marchés et yaars » a-t-il souligné. Allant dans le même sens, Mariam Ouédraogo, deuxième adjointe au maire de la commune de Saaba, a remercié WEP-BF au nom du maire de la commune de Saaba puis a rassuré que le matériel sera utilisé à bon escient. Ce geste de générosité à l’endroit des femmes vulnérables et des centres de santé montre que WEP-BF est sensible aux préoccupations de la femme au Burkina Faso.

Le service de communication de WEP-BF

 

Le Burkina Faso se dote d’un guide pour la mise à l’échelle de la symbiose industrielle

 

A l’issue de la mise en œuvre du projet SAG dont l’objectif était de fournir des appuis techniques basés sur des modes de production et consommation durables aux MPME pour leur permettre de démarrer et de développer des entreprises vertes, WEP-BF, avec l’appui de ses partenaires a élaboré un guide pour la mise à échelle de la symbiose industrielle au Burkina Faso. Ce guide a permis de faire des orientations générales pour l’élaboration et l’encadrement de la symbiose industrielle au niveau national et a aussi déterminé les moyens nécessaires ainsi que le dispositif de suivi-évaluation et de contrôle indispensables dans la réalisation de la symbiose industrielle au Burkina Faso.Cliquer sur  GUIDE DE MISE A L’ECHELLE DE LA SYMBIOSE INDUSTRIELLE

 

25 mai, c’est la journée africaine des énergies renouvelables. A ce jour mémorable pour les Africains, des milliers de personnes de toutes origines se sont unies et rassemblées dans plusieurs pays à travers le continent pour témoigner de leur soutien à la lutte constante contre l’utilisation des combustibles fossiles et plaider pour une justice climatique.

Plus qu’une date, le 25 mai est le symbole de l’aspiration à l’autodétermination contre l’exploitation des ressources naturelles qui ont abouti à un continent en perpétuel conflit et au bord d’une crise climatique dévastatrice. En tant que continent le moins responsable, mais le plus aux changements climatiques, l’Afrique doit s’engager davantage dans la lutte contre ce fléau. Et si rien n’est fait, de nombreux pays Africains seront victimes de catastrophes qui les feraient sombrer dans une spirale négative de pauvreté et un manque d’opportunités sociales et économiques, En plus des sensibilisations au profit des populations, les ONG et les mouvements de défense de l’environnement doivent plaider pour l’élimination progressive des énergies fossiles et une utilisation rapide des énergies renouvelables d’autant plus que la volonté politique  ne peut être activée que par une croissance des mouvements en faveur de la défense du climat et du changement social.

Pour sauver le continent, l’utilisation des énergies renouvelables doit être envisagée comme un tremplin pour le développement. Dans cette optique, des ONG au  Burkina Faso au nombre desquelles figure en bonne place WEP-BF, plaide pour une élimination rapide de énergies fossiles pour inverser la tendance à la hausse des émissions de GES et des températures.

WEP-BF réitère un appel à tous les acteurs nationaux et internationaux à se tourner vers l’utilisation des énergies renouvelables. Elle appelle les autorités à plus d’engagement car la lutte contre l’utilisation des énergies fossiles ne sera pas une réalité sans une réelle volonté politique.

En tant qu’ONG engagée dans la promotion des ressources naturelles et la défense de l’environnement, WEP-BF sensibilise les populations  pour qu’il ait plus de marches en faveur des énergies renouvelables, et de lutte contre énergies fossiles.

Le service de communication de WEP-BF

 

Le Burkina Faso est un pays sahélien situé enclavé au cœur de l’Afrique occidentale. Avec une majorité de sa population directement dépendante de l’exploitation des ressources naturelles, le Burkina Faso est vulnérable aux effets du changement climatique qui a des impacts considérables sur son développement socioéconomique et ses systèmes de production.

En effet, ce changement climatique a entrainé une diminution des rendements de production et de la productivité du bétail, des précipitations irrégulières et mal reparties dans le temps et dans l’espace, le risque de l’éclosion de certains ravageurs des cultures, aggravation du stress hydrique, la pollution de l’eau et de l’air, le risque de destruction des productions par des fortes inondations. Les femmes sont les plus exposées au changement climatique étant donné qu’elles sont les plus nombreuses dans la production agro-sylvo-pastorale et sont les moins formées et encadrées dans ce domaine. Face à cette situation peu reluisante que vivent les femmes burkinabé, WEP-BF, en partenariat avec Oxfam, a organisé ce vendredi 31 mai 2019,  un atelier de formation au profit de femmes leaders de la chaine de valeur Agriculture sur les changements climatiques.

Issues de plusieurs organisations féminines,  ces femmes leaders ont été sensibilisées et formées sur le phénomène de changements climatiques, les politiques et stratégies mises par les autorités burkinabé pour y faire face. Ainsi, pour ce qui est des sources de financements, les participantes ont identifié plusieurs sources de financement qui peuvent les accompagner dans leur lutte pour l’adaptation au changement climatique. Il s’agit, entre autres, du Fonds pour l’Environnement Mondial (http://www.thegef.org), du Fonds Vert Climat (www.greenclimate-fund.org) du Fonds d’Adaptation (https://www.adaptationfund.org), l’Initiative pour la finance de la biodiversité (www.biodiversityfinance.net) etc.  

En ce qui concerne l’adaptation au changement climatique, elles ont appris plusieurs pratiques en l’occurrence la production de semences améliorées en termes de précocité et de productivité, la restauration du couvert végétal, l’adoption des nouvelles pratiques culturales.

En plus des pratiques culturales, ces femmes ont aussi appris les nouvelles technologies d’économie d’eau et d’énergie et les pratiques permettant d’améliorer l’alimentation du bétail en saison sèche.

A l’issue de la formation, ces femmes leaders ont saisi cette occasion pour envisager des actions futures sous forme de plaidoyers (accès de la femme à la terre,  accès de la femme aux mécanismes de financements etc.)

Le service de communication de WEP-BF