L’ONG Women Environmental Programme Burkina (WEP Burkina) veut faire de l’accès aux fonds climatiques, la chose la mieux partagée pour les acteurs de la région de la Boucle du Mouhoun. L’ONG a tenu, de ce fait, à Dédougou (chef-lieu de la région), les mardi 13 et mercredi 14 décembre 2022, un atelier de renforcement de capacités. Destiné aux organisations de la société civile régionale, l’atelier vise la formation des participants sur les modalités d’accès aux différents fonds climatiques, y compris la problématique liée au genre.

Carine KONE, Chargée de programme de WEP Burkina

« Les capacités de notre pays sont limitées dans de nombreux domaines tels que le savoir en matière de financement climatique, le plein engagement des acteurs sur le processus de négociation climat et la formulation de projets bancables ». Ce constat est de Carine KONE, représentant la première responsable de l’ONG Women Environmental Programme Burkina (WEP Burkina) à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile sur la finance climat, le genre et les changements climatiques. A en croire la chargée de programmes de ladite ONG, ces difficultés constituent des obstacles à l’accès aux financements climatiques pour les acteurs de la société civile. « Ceci compromet donc les chances d’accéder aux fonds bien que plusieurs opportunités existent », a-t-elle affirmé.

Le besoin de renforcer les capacités des acteurs à accéder et à gérer les fonds climatiques se pose donc avec acuité. Cet atelier de formation répond alors au défi que WEP Burkina s’est lancé d’accompagner les acteurs régionaux pour leur faciliter l’obtention des fonds climatiques. Selon la chargée de programmes, la mise en œuvre de la première phase du projet de renforcement des capacités des organisations de la société civile (OSC) pour l’accès au financement climatique a déjà permis de toucher les régions du Centre, des Hauts-Bassins, du Nord, du Centre-Sud et aujourd’hui, la Boucle du Mouhoun à travers une série d’ateliers. WEP Burkina entend développer des stratégies pour toucher l’ensemble des OSC des 13 régions du Burkina car, dit Carine KONE, ces cadres de rencontres contribuent à une meilleure connaissance des processus et fonds climatiques, particulièrement celui du fonds vert climat.

Résoudre des problèmes liés au changement climatique.

Adama SARAMBE, Coordonnateur régional du SPONG (Boucle du Mouhoun)

Pour Adama SARAMBE, coordonnateur régional du Secrétariat permanent des organisations non-gouvernementales (SPONG) de la Boucle du Mouhoun, cette formation est une belle opportunité pour les acteurs de la société civile régionale. « Elle permet à nous OSC de la région de comprendre un certain nombre de choses en lien avec les fonds climat. Déjà, on se rend compte que le fonds climat représente des opportunités. Mais, ce sont des opportunités pour lesquelles il faut se préparer, savoir à quel guichet et à quel partenaire s’adresser, savoir quel canevas renseigner avec quel type d’information et quel accompagnement il faut solliciter pour pouvoir bénéficier du fonds », explique-t-il. Selon ses dires, c’est une chance que les acteurs sociaux doivent saisir afin de bénéficier du fonds puisque, souligne-t-il, accéder au fonds, c’est faire en sorte que le financement puisse arriver et servir à résoudre des problèmes en lien avec le changement climatique.

Le directeur régional en charge de l’environnement de la Boucle du Mouhoun Souleymane TRAORE, par ailleurs président de la cérémonie d’ouverture, a déclaré que les préoccupations liées à l’environnement sont devenues des soucis majeurs de l’humanité. « Il y a une pression accrue sur nos ressources naturelles qui sont des ressources épuisables », a-t-il laissé entendre.

Souleymane TRAORE, Directeur régional de l’environnement de la Boucle du Mouhoun

En conséquence, soutient-il, il est de bon ton que des activités soient menées pour aider à régénérer les ressources que l’on dégrade chaque jour. D’où l’intérêt de cet atelier qui « vise à former les acteurs de la société civile pour aller vers la finance climat en vue de tirer profit des potentialités existantes dans l’optique de la restauration environnementale », a déclaré le commandant des eaux et forêts.

Au-delà de la question de la protection environnementale, WEP Burkina intervient dans le domaine du genre. Créée depuis 2011, l’ONG œuvre à la prise en compte de l’aspect genre dans le déroulement de ses différentes activités de développement dans tous les secteurs de la vie sociale.

Les jeudi 24 et vendredi 25 novembre 2022, se tient un atelier de formation sur le leadership et plaidoyer sur le foncier au profit des femmes agricultrices de la commune de Ziniaré, dans la région du Plateau Central. Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités du projet “Souveraineté alimentaire et leadership de femmes” qui relève lui-même d’un programme dénommé “Nouveau Québec sans frontières (NQSF)”.

L’objectif dudit atelier est de susciter chez les femmes la prise de conscience de leurs forces tout en les édifiant sur la construction de plaidoyer  pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

La cérémonie a connu la participation de monsieur Florent DABONE, Président de la Délégation spéciale de Ziniaré (PDS Ziniaré), de madame la représentante du PDS de Koudougou Odette BASSIE/ZOUNGRANA et de madame Blanche BLAKASSI représentante pays par intérim de SUCO Burkina/partenaire technique et financier. Le discours de lancement officiel du projet et d’ouverture de l’atelier, précédé de 3 autres interventions, a été fait ce 24 novembre 2022 par la représentante du Directeur provincial de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques de l’Oubritenga, Mme Elisabeth LANKOANDE.

En effet, bien qu’elles soient au cœur de changements profonds surtout dans le domaine de l’agriculture où elles sont fortement actives sur toute la chaîne de production, les femmes sont très souvent marginalisées et rencontre d’énormes difficultés concernant l’accès au foncier. Leur combat pour l’obtention de meilleures conditions de vie et de travail semble perpétuel.

Ainsi, pour réveiller le talent qui sommeille en elles et les emmener à pouvoir mener des actions de plaidoyer en vue de bénéficier de terres arables, WEP Burkina a organisé un atelier de formation sur le leadership et le plaidoyer sur le foncier au profit de trente (30) agricultrices de la commune de Ziniaré.

Durant ces 48h d’échanges, une série de formations sur les éléments sus citées seront octroyées aux femmes. « Le régime foncier traditionnel exclu les femmes du contrôle de la terre ce qui fait qu’elles accèdent souvent aux terres marginalisées. L’atelier de formation de ces deux jours devrait contribuer à renforcer les capacités des femmes de cette localité en leadership et accroître les moyens d’action en terme de négociations et plaidoyers pour une franche amélioration de leurs conditions de vie et de travail » a laissé entendre Marie-Pierre ZOUNGRANA/COMPAORE, coordonnatrice de l’association WEP Burkina.

Pour Blanche BLAKASSI, représentante pays par intérim de l’ONG Canadienne Solidarité union coopération (SUCO), cette initiative découle du programme de coopération volontaire mis en œuvre par Affaire mondiale Canada. « J’espère que ce projet aura un changement significatif dans le quotidien des bénéficiaires pour que, dans quelques mois, un bilan complet soit établi sur les apports de ce projet dans leurs vies » dira t’elle pour conclure.

En rappel, les zones d’intervention dudit projet sont essentiellement #Ziniaré# dans la province de l’Oubritenga et #Koudougou# dans la province du Boulkiemdé. Il s’étendra sur dix-huit (18) mois dans sa mise en œuvre.

Le 15 octobre de chaque année est commémoré la journée mondiale des femmes rurales. Cette année, le thème est intitulé « les femmes cultivent une alimentation de qualité pour toutes et tous ». Il vient relever le rôle primordial que jouent les femmes et filles rurales dans le système alimentaire de leur communauté.

Les femmes et filles rurales représentent une part importante de la population agricole, y consacrent les ¾ de leur temps (Oxfam, 2011). Les femmes rurales, ces héroïnes, constituent une ressource humaine importante dans la lutte contre la pauvreté et la faim, soit dans l’atteinte de l’ODD2.

Cependant, elles sont par la même occasion confrontées aux difficultés foncières. Il faudra renforcer leur résilience climatique, leur compétence et leur leadership en donnant aux femmes et filles les mêmes opportunités qu’aux hommes afin d’augmenter la production agricole.

L’une des missions que s’est assignée l’ONG Women Environmental Propramme Burkina est justement d’accompagner ces femmes et jeunes filles rurales en utilisant l’environnement comme levier pour sortir de la pauvreté. Pour ce faire, des renforcements de capacités à travers la vulgarisation de nouvelles pratiques résilientes est menée à l’endroit de ces dernières.

Contribuer au développement durable par l’implication de la femme en tant qu’actrice du développement, telle est notre mission.

La journée mondiale de la fille, célébrée le 11 octobre de chaque année, a pour thème en 2022 « Génération numérique, notre génération ». Les nouvelles technologies constituent un levier dans le devenir de l’humanité. Inclure les filles dans l’alphabétisation numérique, c’est leur offrir de nouveaux moyens pour décrocher des opportunités à même de renforcer leur leadership et leur positionnement dans le monde. Il faut repenser l’éducation des filles de sorte à accorder les mêmes chances de réussite à toutes et tous.

Toutefois, l’ONG WEP-BF exhorte à une utilisation numérique responsable et raisonnée afin de limiter les impacts sur l’environnement. Le numérique présente quelques inconvénients sur l’environnement (consommation des matières premières, de l’énergie, la production des déchets, la pollution, etc.). Il s’avère donc important de trouver un équilibre entre le numérique et l’environnement, soit une génération numérique plus verte.

Membre de l’Association des femmes environnementalistes du Burkina, Mme Adèle Ouédraogo donne son avis sur le Projet de renforcement des capacités des Organisation de la Société Civile pour l’accès aux financements climatiques et de l’intérêt pour les acteurs de l’environnement.

A titre informatif, l’Association des femmes environnementalistes du Burkina est une association féminine active dans le domaine de l’environnement dont le siège se trouve à Ouagadougou, mais intervient sur tout le territoire.

Pour en découvrir plus sur l’association, visiter leur page Facebook par le lien suivant :

Association Des Femmes Environnementalistes/ Burkina Faso

Membre et personne ressource à l’Association Zak La Yilguemdé (AZLY), M. Yamba Dénis Yameogo remercie WEP Burkina en témoignant de l’effet bénéfique du Projet de renforcement des capacités des Organisation de la Société Civile pour l’accès aux financements climatiques. L’objectif du projet était de contribuer à la création d’une expertise nationale en matière de mobilisation des fonds climatiques à travers le renforcement de leurs capacités. Ils y ont participé tout dernièrement en 2022.

À titre informatif, l’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) est une association active dans le domaine de l’environnement dont le siège se trouve à Manga.

Découvrez cette association en visitant leur page Facebook via ce lien :

Association Zak La Yilguemdé -azly/manga

Par la voix de sa coordonnatrice Mme Noomtondo Hamsetou Madelaine Ouedraogo, l’Association Koom pour l’auto promotion des femmes du Burkina Faso, partenaire de l’ONG Wep Burkina adresse ses encouragements et félicitations à l’organisation.

À titre informatif, l’Association Koom pour l’auto promotion des femmes du Burkina Faso oeuvre pour l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la jeune fille en milieu rural. Le siège se trouve à Ouahigouya.

Découvrez cette association en visitant leur page Facebook via ce lien : https://www.facebook.com/associationkoom/

Coordonnateur de l’Association Feu Rouge – Feu Vert (AFRFV), M. Raymond KAM souligne l’importance du Projet de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile pour l’accès aux financements climatiques. L’objectif du projet était de contribuer à la création d’une expertise nationale en matière de mobilisation des fonds climatiques à travers le renforcement des capacités des OSC.

À titre informatif, l’Association Feu Rouge – Feu Vert est une organisation de jeunesse ayant pour rôle de promouvoir la sécurité routière, de contribuer à l’épanouissement de la jeunesse. Elle intervient également dans le domaine de l’environnement en particulier dans le domaine de l’économie verte et des changements climatiques.

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Association Feu Rouge Feu Vert.AFRFV NORD.

La Présidente de l’Association Vision d’Afrique et Directrice des opérations de l’Entreprise Vision d’Afrique, se prononce sur les retombées économiques, sociales et environnementales du Projet Switch Africa Green “Amélioration de la productivité des ressources et de la performance environnementale des Micros Petites et Moyennes Entreprises, à travers la symbiose industrielle” dont l’association a été bénéficiaire.

À titre informatif, l’Entreprise Vision d’Afrique est une jeune entreprise évoluant dans le domaine de l’agroalimentaire précisément dans la transformation et commercialisation des produits agricoles et forestiers non ligneux.

Découvrez l’association en visitant leur page Facebook via ce lien : https://www.facebook.com/entreprisevisionafrique

Présidente de l’Union Provinciale des Produits Forestiers Non Ligneux du Nayala, Mme Thérèse Ky salue WEP Burkina pour la mise en oeuvre du projet Women 2030 “Renforcement des capacités des femmes pour le suivi de la mise en œuvre des ODD’’ et l’Octroi d’un side grant pour soutenir les activités des femmes à travers la mise en place d’une pépinière d’espèces utilitaires.

À titre informatif, l’Union Provinciale des Pfnl Nayala est un groupement féminin de productrices/transformatrices de PFNL de la province du Nayala.