WEP- BF a tenu le jeudi 05 juillet 2018, dans la salle de conférence de l’Hôtel Ouid Yidé, un atelier en vue de dresser le bilan du Projet SAG.  Ce projet qui a duré 30 mois, de janvier 2016 à juin 2018, avait pour objectif de fournir des appuis techniques basés sur des modes de production et consommation durables aux MPME pour leur permettre de verdir leurs entreprises.

Des résultats satisfaisants

Le projet SAG a permis une forte  mobilisation des femmes et des hommes entrepreneurs pour une meilleure utilisation de leurs ressources, tout en réduisant les déchets générés. Cela participe à l’effort du gouvernement pour une transition vers l’économie verte. Aussi, des formations et sensibilisations sur les enjeux des changements climatiques et la préservation de l’environnement ont été faites à l’endroit des entrepreneurs et des responsables des OSC afin qu’ils soient de véritables acteurs pour l’atteinte du développement durable.

Par ailleurs, le projet SAG a contribué à la réduction de la pollution à travers la valorisation des déchets identifiés et la mise en symbiose des entreprises pour leur utilisation.

  • Sur 101 entreprises formées, 90 parmi elles ont été suivies et évaluées dont 80 ayant bénéficié d’un appui technique et une évaluation d’impact économique, environnemental et social.
  • 35 types de déchets ont été recensés et classés dans les catégories suivantes : déchets organiques, déchets métalliques, déchets en bois, déchets plastiques, déchets verts et les déchets électroniques. Les entreprises ont été mises en symbiose pour faciliter les échanges de déchets.
  • Enfin, le projet SAG a permis aux entreprises de diversifier leurs activités et de faire des économies substantielles.

 Des récompenses pour les 10 meilleures  entreprises

A l’issue de l’atelier bilan, 10 entreprises ont vu leurs efforts récompensés par l’ONG WEP-BF. En effet, 101 entreprises ont mis en pratique l’efficacité de ressources et la production propre.  La plupart d’entre elles ont été mises en symbiose pour l’échange des déchets. Les 3 meilleures entreprises ayant mis en œuvre l’efficacité des ressources et la production propre, ainsi que la symbiose industrielle ont reçu chacune un trophée. Ce sont : la Société de Transformation Agro-alimentaire du Burkina (STAB) de SANOGO Sory pour le 1er prix, l’entreprise New Karikis International de  YAMEOGO Félicité pour le 2ème prix, et l’Unité de Séchage Linda (US Linda) de KOULBALY Arsène le 3e prix. Sept (07) autres entreprises ont reçu des attestations d’encouragement. Il s’agit de l’Association Zems Taaba, Faso Attiéké, Etablissement la Douceur, Rinoodo, Ecoprix, Huilerie Habibou et AFEN.

Madame Zénabou SEGDA, Présidente de l’ONG WEP-BF, a félicité les lauréats pour leurs efforts, et les a invités à travailler d’arrache-pied afin de vulgariser et pérenniser les acquis  du projet pour la transition effective vers une économie verte. Les lauréats ont à leur tour remercié l’ONG WEP-BF pour son accompagnement et disent être disposés à continuer la pratique de l’efficacité des ressources et de la symbiose industrielle.

Le lancement du Réseau Climat et Développement (RC&D) Burkina Faso

Le Réseau Climat & Développement a été créé en 2007 et regroupe aujourd’hui plus de 80 ONGs francophones en Afrique de l’Ouest, en Afrique du Nord, en Ile Maurice et en France. En rappel, le RC&D vise à renforcer l’influence de la société civile et des délégués africains francophones dans les négociations internationales sur le climat, à assurer la prise en compte des enjeux de développement au sein des politiques climatiques et intégrer les problématiques climatiques dans les politiques de développement au niveau africain. L’un des objectifs du RC&D  est aussi d’encourager la mise en place de plans intégrant à la fois les enjeux d’amélioration des conditions de vie, d’atténuation des émissions de CO2 et d’adaptation au changement climatique. La Présidente de WEP-BF a procédé au lancement officiel du RC&D Burkina le jeudi 05 juillet 2018 au cours de l’atelier bilan du projet multi pays SAG.

 Le service de communication de WEP-BF

Bienvenue sur le site web de Women Environmental Programme Burkina autrement dit, Femmes engagées pour l’Environnement.

Il est conçu pour plus de visibilité de nos actions, mais aussi pour mettre en relation nos partenaires. En effet, le chat room est conçu et modéré pour permettre à nos partenaires de partager des opportunités ou des utiles à la croissance de leurs activités ainsi que la protection de l’environnement.

Nous publierons des informations sur les dynamiques locales, nationales et internationales sur le climat souvent en lien avec la question  du Genre.

Je vous souhaite une très bonne lecture.

Le projet Women 2030 (Organisations de genre et de femmes mobilisées pour l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD) organise, les 4 et 5 mai 2017 à Ouagadougou, un atelier de formation sur le suivi de la mise en œuvre des ODD et les politiques climatiques.
Le Burkina Faso s’est engagé pour l’atténuation des effets du changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour ne pas rester en marge des actions entreprises par le gouvernement à travers la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD) et des politiques climatiques, le projet Women Environmental Programme Burkina  (WEP-BF) veut rendre visible ses activités. Il renforce, les 4 et 5 mai 2017 à Ouagadougou, les capacités des organisations civiles des femmes et de genre dans le domaine du suivi-évaluation des questions de l’égalité des sexes, dans l’analyse des politiques ainsi que le plaidoyer, le coaching et l’éveil des consciences. Le but de cet atelier de formation, selon la présidente de WEP-BF, Zénabou Segda, est d’arriver à mobiliser le maximum de femmes  d’organisation de genre, pour qu’elles puissent s’impliquer dans la mise en œuvre des ODD, et de l’accord de Paris. Lequel accord, ratifié par le Burkina Faso et entré en vigueur en novembre 2016, devrait permettre de réduire le réchauffement climatique en dessous de 2oC, par rapport au niveau préindustriel. La Secrétaire permanente du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (SP/CONEDD), Haoua Sary, a, pour sa part, souligné que les Nations unies ont adopté en septembre 2015, un nouveau programme de développement durable comprenant 17  objectifs mondiaux, 169 cibles et environ  200  indicateurs. «Ce programme vise, entre autres, à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre les inégalités et l’injustice, à faire face au changement climatique d’ici à 2030», a relaté Mme Sary.
Le PNUD encourage les femmes « environnementalistes »
Elle a en outre ajouté que l’atteinte des cibles des ODD implique l’engagement et la participation de tous les acteurs et il s’avère nécessaire, à l’en croire, de renforcer leurs capacités et de mettre à leur disposition des outils pour une prise en compte des ODD dans les politiques, les plans, les stratégies et les projets de développement.
La présidente de WEP-BF, Zénabou Segda, a affirmé que les problèmes tels que le changement climatique, le réchauffement climatique, l’acidification des océans, la pollution mondiale et les dommages écologiques donnent une urgence à l’ensemble de l’agenda 2030. Elle a noté que, bien que les femmes de tous âges et les filles soient les plus touchées, elles sont aussi des acteurs clés du développement durable, bien informées pour fournir des solutions aux problèmes. Le conseiller technique principal au Programme  des Nations unies pour le développement (PNUD), Oumar Ndiaye a indiqué que son institution travaille avec ce projet et bien d’autres en priorisant les critères et indicateurs de développement durable, le plan national d’adaptation au changement climatique. «Le PNUD occupe une position  stratégique en ce qui concerne le pilotage des ODD, en relation avec la direction générale de l’économie et de la planification», a-t-il précisé. Il a commenté que de nos jours, le développement durable ne peut être atteint sans l’implication des femmes. «La non implication des femmes impacte beaucoup en terme de perte économique pour le continent», a-t-il avoué. Par ailleurs, le projet Women ‘’2030’’ est un projet d’une coalition internationale dont le but est de contribuer à la promotion de la bonne gouvernance et à l’atteinte des ODD par le biais du renforcement des acteurs de la société civile. Il est financé par la commission de l’Union européenne dans le cadre de son projet : «Renforcer les réseaux régionaux, européens et mondiaux d’Organisations de la société civile (OSC)». Le projet est mis en œuvre dans 52 pays à travers le monde et dirigé par cinq réseaux internationaux de femmes et de genre. Mme Zénabou Segda a fait savoir que le projet va travailler, entre autres, à évaluer et à mettre en évidence, les progrès réalisés sur les institutions et les mécanismes, à montrer ces progrès réalisés pour intégrer les trois dimensions que sont : sociale, économique et environnementale pour les ODD. Elle a dit attendre de cette formation, que des associations soient plus engagées et mobilisées encore sur le terrain que d’autres organisations des femmes pour donner leur partition à la mise en œuvre des ODD.
Afsétou SAWADOGO (Sidwaya)

L’ONG Women Environmental Programme Burkina Faso (WEP-BF) a formé, les 2 et 3 novembre 2017 à Ouagadougou, des acteurs des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) à une utilisation efficace des ressources et aux techniques de coopération entre entreprises pour réduire la pollution par les déchets industriels.

Les ressources ne sont pourtant pas utilisées de façon optimale et dans un souci de protection de l’environnement. L’ONG Women Environmental Programme Burkina Faso (WEP-BF) œuvre à changer cet état de fait au niveau des Micros, petites et moyennes entreprises (MPME). Dans le cadre du Projet Switch Africa Green (SAG) composante B sur l’« Amélioration de la productivité des ressources et la performance environnementale des MPME au Burkina Faso à travers la symbiose industrielle » qu’elle met en œuvre, elle a organisé, les 2 et 3 novembre 2017 à Ouagadougou, un atelier de formation au profit d’une quarantaine d’acteurs de cette catégorie d’entreprises.

Axée sur « l’efficacité des ressources, la production propre et la symbiose industrielle », la formation vise, selon la présidente de ladite ONG, Zénabou Segda, à montrer aux acteurs des MPME comment utiliser de manière efficiente les ressources (eau, électricité, matériel, expertise, logistique, etc.), qu’elles engagent dans leur production. Autre objectif, leur apprendre à réduire au mieux, voire éliminer les déchets industriels que génèrent les industries. Aux dires de la présidente de WEP-BF, le troisième but de l’atelier est « la symbiose industrielle » c’est-à-dire amener les MPME à créer des synergies avec d’autres entreprises pour convertir les déchets en ressources et créer plus d’opportunités de profits. La symbiose industrielle, selon Zénabou Segda, garantit l’amélioration des revenus de l’entreprise, améliore la productivité de ses ressources ainsi que sa compétitivité. Elle réduit également la pollution interne de l’entreprise, les risques par la diversification de ses activités et renforce ses capacités d’innovation.

Selon la la Présidente, la formation portera le premier jour sur l’efficacité des ressources et la production propre. Les travaux du 2 novembre 2017 ont débuté par une projection de film sur la nécessité de passer à l’économie verte, les possibilités qui existent en la matière et les avantages de cette nouvelle forme d’économie. La deuxième  journée, aux dires de Zénabou Segda, est réservée à l’apprentissage de la technique de symbiose industrielle.

Les participants qui sont des agents de la transformation des produits locaux tels le lait, les noix de karité, le soumbala, les arachides, les céréales, etc., attendent beaucoup de cette formation. Le directeur commercial du Groupe VELEGDA SARL, Abel Velegda, par exemple espère pouvoir reconvertir les déchets en ressources afin d’augmenter les marges bénéficiaires de son groupe.

Au sortir de cette formation, les participants devraient pouvoir rendre leurs industries plus rentables et plus résilientes grâce à la symbiose industrielle.

Jean Philibert SOME
Sidwaya.bf

En vue de soutenir la transition vers une économie verte et conformément au Projet SWITCH AFRICA GREEN (SAG) dont elle assure la mise en œuvre,  l’ONG Women Environmental Programme Burkina (WEP-BF), a organisé, pour la quatrième fois, un atelier de  formation sur l’efficacité des ressources, la production propre et la symbiose industrielle au profit des techniciens des micros, petites et moyennes entreprises, les  27 et 28 juin 2017, en  partenariat avec la Table ronde africaine sur la consommation et la production durables (ARSCP). Les travaux se sont déroulés à Bobo Dioulasso.

Ce  projet, entièrement financé par l’Union Européenne a une durée  de 30 mois et permettra aux entreprises d’améliorer leur productivité, tout en protégeant l’environnement. Pour cette formation, tout comme les trois précédentes, il s’agissait de donner aux  micros, petites et moyennes entreprises (MPMEs) des connaissances sur l’Efficacité des ressources et la production propre  et les outils nécessaires pour mettre en pratique la technique de la symbiose industrielle dans leurs domaines d’activités.  Les connaissances acquises permettront aux participants d’améliorer l’utilisation qu’elles font de leurs ressources, en vue d’accroître leurs profits et leur compétitivité dans les secteurs des huileries, l’agro-alimentaire, l’agriculture et l’élevage.  Bien plus, cette formation  offre au secteur privé, particulièrement aux micros, petites et moyennes entreprises (MPMEs), l’opportunité de soutenir la transition vers une économie verte et inclusive et de favoriser le développement durable au Burkina Faso.

Dans une telle perspective, la présidente de l’ONG Women Environmental Programme Burkina, Mme Zenabou Segda,  a précisé que l’atelier vise à renforcer la capacité des MPMEs  à  utiliser de manière efficiente les ressources qu’elles engagent dans leur production telles que l’eau, l’électricité, le matériel, l’expertise, la logistique, d’une part; et à réduire au mieux les déchets industriels qu’elles génèrent, voire les éliminer , d’autre part. Par ailleurs, elle a souligné qu’il est  aussi et surtout question  de créer des synergies avec d’autres entreprises pour convertir les déchets en ressources et les utiliser comme matières premières et  créer plus d’opportunités de profits.

De l’avis du représentant du ministère en charge de l’Environnement, M. Vincent Konaté,  il faut promouvoir l’économie verte pour préserver l’environnement pour les générations futures.  Il a souligné que de tels ateliers  permettent d’approfondir la réflexion sur le changement climatique. Il a souhaité que d’autres secteurs puissent bénéficier de ces genres de formations.

A l’issue des deux jours de formation, la présidente de l’ONG WEP-BF et son équipe ont mis à profit le troisième jour  pour rendre visite à quelques participantes. Il s’agit notamment d’une entreprise de production de savon, puis une autre intervenant dans la transformation et le séchage de mangues  et une unité de production de beurre de Karité. Une visite de collecte des données et de suivi-évaluation de tous les participants à cet atelier aura lieu dans les prochaines semaines.

Le service de communication de WEP-BF