25 mai, c’est la journée africaine des énergies renouvelables. A ce jour mémorable pour les Africains, des milliers de personnes de toutes origines se sont unies et rassemblées dans plusieurs pays à travers le continent pour témoigner de leur soutien à la lutte constante contre l’utilisation des combustibles fossiles et plaider pour une justice climatique.

Plus qu’une date, le 25 mai est le symbole de l’aspiration à l’autodétermination contre l’exploitation des ressources naturelles qui ont abouti à un continent en perpétuel conflit et au bord d’une crise climatique dévastatrice. En tant que continent le moins responsable, mais le plus aux changements climatiques, l’Afrique doit s’engager davantage dans la lutte contre ce fléau. Et si rien n’est fait, de nombreux pays Africains seront victimes de catastrophes qui les feraient sombrer dans une spirale négative de pauvreté et un manque d’opportunités sociales et économiques, En plus des sensibilisations au profit des populations, les ONG et les mouvements de défense de l’environnement doivent plaider pour l’élimination progressive des énergies fossiles et une utilisation rapide des énergies renouvelables d’autant plus que la volonté politique  ne peut être activée que par une croissance des mouvements en faveur de la défense du climat et du changement social.

Pour sauver le continent, l’utilisation des énergies renouvelables doit être envisagée comme un tremplin pour le développement. Dans cette optique, des ONG au  Burkina Faso au nombre desquelles figure en bonne place WEP-BF, plaide pour une élimination rapide de énergies fossiles pour inverser la tendance à la hausse des émissions de GES et des températures.

WEP-BF réitère un appel à tous les acteurs nationaux et internationaux à se tourner vers l’utilisation des énergies renouvelables. Elle appelle les autorités à plus d’engagement car la lutte contre l’utilisation des énergies fossiles ne sera pas une réalité sans une réelle volonté politique.

En tant qu’ONG engagée dans la promotion des ressources naturelles et la défense de l’environnement, WEP-BF sensibilise les populations  pour qu’il ait plus de marches en faveur des énergies renouvelables, et de lutte contre énergies fossiles.

Le service de communication de WEP-BF

 

Le Burkina Faso est un pays sahélien situé enclavé au cœur de l’Afrique occidentale. Avec une majorité de sa population directement dépendante de l’exploitation des ressources naturelles, le Burkina Faso est vulnérable aux effets du changement climatique qui a des impacts considérables sur son développement socioéconomique et ses systèmes de production.

En effet, ce changement climatique a entrainé une diminution des rendements de production et de la productivité du bétail, des précipitations irrégulières et mal reparties dans le temps et dans l’espace, le risque de l’éclosion de certains ravageurs des cultures, aggravation du stress hydrique, la pollution de l’eau et de l’air, le risque de destruction des productions par des fortes inondations. Les femmes sont les plus exposées au changement climatique étant donné qu’elles sont les plus nombreuses dans la production agro-sylvo-pastorale et sont les moins formées et encadrées dans ce domaine. Face à cette situation peu reluisante que vivent les femmes burkinabé, WEP-BF, en partenariat avec Oxfam, a organisé ce vendredi 31 mai 2019,  un atelier de formation au profit de femmes leaders de la chaine de valeur Agriculture sur les changements climatiques.

Issues de plusieurs organisations féminines,  ces femmes leaders ont été sensibilisées et formées sur le phénomène de changements climatiques, les politiques et stratégies mises par les autorités burkinabé pour y faire face. Ainsi, pour ce qui est des sources de financements, les participantes ont identifié plusieurs sources de financement qui peuvent les accompagner dans leur lutte pour l’adaptation au changement climatique. Il s’agit, entre autres, du Fonds pour l’Environnement Mondial (http://www.thegef.org), du Fonds Vert Climat (www.greenclimate-fund.org) du Fonds d’Adaptation (https://www.adaptationfund.org), l’Initiative pour la finance de la biodiversité (www.biodiversityfinance.net) etc.  

En ce qui concerne l’adaptation au changement climatique, elles ont appris plusieurs pratiques en l’occurrence la production de semences améliorées en termes de précocité et de productivité, la restauration du couvert végétal, l’adoption des nouvelles pratiques culturales.

En plus des pratiques culturales, ces femmes ont aussi appris les nouvelles technologies d’économie d’eau et d’énergie et les pratiques permettant d’améliorer l’alimentation du bétail en saison sèche.

A l’issue de la formation, ces femmes leaders ont saisi cette occasion pour envisager des actions futures sous forme de plaidoyers (accès de la femme à la terre,  accès de la femme aux mécanismes de financements etc.)

Le service de communication de WEP-BF

  • Le monde célèbre la journée mondiale de l’environnement le 05 Juin de chaque année. Lancée depuis 1974 par l’ONU, la journée mondiale de l’environnement est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation de toutes les couches sociales en faveur de l’environnement  à travers le monde entier.

Consciente que la sauvegarde  de l’environnement est une question d’importance majeure qui participe au bien-être des populations et au développement durable, WEP-BF mène plusieurs actions afin de développer les bases nécessaires pour non seulement éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la sauvegarde de l’environnement, mais aussi et surtout pour qu’ils réfléchissent, discutent et proposent des actions concertées pour faire face aux problèmes environnementaux.

A l’occasion de cette journée historique, WEP-BF invite la population burkinabé à réfléchir à la manière dont nous pouvons changer notre quotidien afin de réduire la pollution atmosphérique. Pour la Présidente de WEP-BF en l’occurrence Zénabou SEGDA,  « il est temps que chacun prenne sa responsabilité pour protéger et améliorer son cadre de vie, à travers une meilleure gestion des déchets, et en plantant utile par exemple, ce qui participe du bien être de tous et est  une condition sine qua non pour contrecarrer l’accélération du réchauffement climatique».

Ensuite, la lutte contre  la pollution nécessite une approche participative sous les angles, économique, politique, institutionnel, social, juridique, technologique et écologique. Il faut envisager des actions fortes étant donné que les discours seuls ne suffisent pas, ils doivent être accompagnés d’actions concrètes sur le terrain. Pour lutter contre la pollution, il faut, par exemple, taxer la pollution, revoir la subvention des combustibles fossiles et promouvoir les énergies renouvelables.

Le service de communication de WEP-BF

Lire la suite ici « Respecter les connaissances traditionnelles et promouvoir la conservation dirigée par les communautés », déclarent des groupes d’Afrique de l’Ouest à l’occasion de la Journée internationale de la forêt

Comment faire pour que le Fonds Vert pour le Climat (FVC) atteigne les personnes à qui elle est destinée, à savoir  les personnes vulnérables? C’est la quintessence des enjeux de l’organisation de la 22e réunion du Conseil d’Administration du FVC tenue du 27 au 29 février 2019 à Songdo en Corée du Sud. 

Créé par les 194 signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 2010, le Fonds vert pour le climat des Nations-Unies (FVC), Green Climate Fund (GCF), a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour combattre les effets du changement. Avec une enveloppe globale de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020, le FVC est le plus grand Fonds au monde dédié pour l’action climatique.

Dans le but de trouver des stratégies pour que le FVC soit bien géré et réponde l’objectif visé à travers sa création, plusieurs acteurs ont participé à la 22e réunion du Conseil d’Administration du GCF organisée du 26 au 28 février 2019, à Songdo en Corée du Sud.
Réfléchissant sur les solutions apportés aux problèmes environnementaux, Zénabou SEGDA, Présidente de WEP-BF et Coordonnatrice Afrique Francophone du groupe de suivi Genre du Fonds Vert pour le Climat, et ses collègues d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique Anglophone ont mis l’accent sur la nécessité de créer des synergies pour que les fonds dédiés au climat atteignent les groupes les plus vulnérables. « Les femmes et la finance climat, on va y arriver », a indiqué Zénabou SEGDA

                           Le service de communication de WEP-BF

Lancé en janvier 2016,  le projet Switch Africa Green (SAG) avait pour objectif de fournir des appuis techniques basés sur des modes de production et consommation durables aux MPME pour leur permettre de démarrer et de développer des entreprises vertes

Résultats attendus :
100 entreprises formées sur l’efficacité des ressources et la symbiose industrielle;
 80 entreprises appuyées techniquement ,évaluées et soumises au calcul d’impact économique et environnemental et social;

 35 types de déchets ont été recensés et classés dans les catégories suivantes : déchets organiques, déchets métalliques, déchets en bois, déchets plastiques, déchets verts et les déchets électroniques. Les entreprises ont été mises en symbiose pour faciliter les échanges de déchets;

 700 tonnes de déchets non envoyés au dépotoir, c’est-à-dire que ces déchets ont été récupérés puis réutilisés comme matière première;

Enfin, le projet SAG a permis aux entreprises de diversifier leurs activités et de faire des économies substantielles. A cet titre, SAG a permis d’engranger plusieurs millions  de francs CFA.

                                                                                                            Le service de communication de WEP-BF

Du 19 au 22 novembre 2018, Addis Abeba a accueilli le dialogue du Fond Vert Climat. L’ONG Women Environmental Programme Burkina (WEP-BF) qui oeuvre pour un monde où femmes et hommes utilisent ingénieusement la nature pour vivre et se développer a participé du 19 au 22 novembre à l’édition de 2018 à Addis Abéb en Ethiopie.

En effet, soucieuse du bien être de la population et en particulier celui des femmes, WEP-BF a mené plusieurs actions qui ont contribué à l’atténuation de la pollution de l’environnement à travers la réduction des GES, et  permis la valorisation des déchets industriels.

WEP-BF a également mobilisé durablement les femmes leaders et les OSC féminines autour des enjeux des changements climatiques et de la préservation de l’environnement à travers l’information, la sensibilisation, la promotion de solutions innovantes, etc.

En vue d’apporter l’expérience et le savoir faire de WEP-BF en matière de promotion de l’environnement, Zénabou SEGDA, Présidente de WEP-BF a participé au dialogue du Fonds vert pour le climat (GCF) avec les PMA tenu du 19 au 22 novembre 2019 à l’hôtel Intercontinental Addis, à Addis-Abeba, en Éthiopie. Au cours de ce forum, des thématiques liées aux enjeux climatiques ont été abordées et plusieurs questions examinées. Dans ce sens, les participants à ce forum, en l’occurrence la présidente de WEP-BF et ses paires, ont relevé la faible participation des organisations de la société civile. C’est pourquoi, en termes de recommandations, les participants ont insisté sur la nécessité d’impliquer plusieurs parties prenantes comme la NDA, l’existence d’un comité technique national et le regroupement de toutes les parties concernées.

 

                                                                                                             Le service de communication de WEP-BF

Le forum social sur le programme des mines et de l’extractivisme s’est tenu à Johannesburg du 12 au 15 novembre 2018. Les questions sur la géopolitique et l’exploitation minière étaient au menu des débats.

Madame Zénabou SEGDA, Présidente de WEP-BF et par ailleurs  Coordonnatrice Afrique Francophone du groupe de suivi Genre du Fonds Vert pour le Climat, a participé au forum social sur le programme des mines et de l’extractivisme, tenu à Johannesburg du 12 au 15 novembre 2018. Quatre jours durant, la présidente de WEP-BF et les participants venus de plusieurs pays ont mené la réflexion sur les thématiques liées à l’exploitation minière. Au cours de ce forum, la question sur la géopolitique et exploitation minière a été étudiée.

Pour les participants à ce forum, les crises minière, climatique et écologique sont une préoccupation majeure tant pour les pays développés que les pays en voie de développement, car elles menacent dangereusement le développement de la génération actuelle et compromettent l’avenir des générations futures. Face à cette situation, les participants ont convenu de la nécessité de travailler en synergie d’action en vue d’identifier les problèmes clés, partager les luttes et les stratégies et mutualiser les efforts en matière de lutte pour la défense et la promotion de l’environnement. Dans ce sens, Madame Zénabou SEGDA et ses paires ont eu des moments d’échange et de partage autour des thématiques telles que :

1. Ecoféminisme et extractivisme;

2. Conflit, violence et criminalisation de la lutte sociale ;

3. Travail, santé et sécurité ;

4. Les droits de la nature, les visions alternatives du cosmo et les luttes sociales ; (accaparement de terres et droit de dire non et de différentes cosmovisions);

5. Petites entreprises artisanales et grandes sociétés minières: que faire?

6. Crise climatique, transition énergétique, économie verte et extractivisme ;

7. Travailler pour surmonter les tensions entre les intérêts des travailleurs et ceux de la communauté ;

8. Le leadership traditionnel, force de progrès ou instrument de répression et de formation de classe ;

9. Extractivisme et crise écologique, solutions fausses / économie verte ;

10. L’économie bleue – une menace émergente.

                                                                                                                   Le service de communication de WEP-BF

Le forum du partenariat 2018 (EU Partenership 18) s’est tenu les 25 et 26 juin 2018 à Bruxelles. L’objectif de ce forum est de favoriser  un dialogue franc avec les organisations de la société civile et les associations d’autorités locales et renforcer la collaboration de travailler ensemble pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et des ODD.

Le forum du partenariat 2018 fut un cadre d’échange et de partage d’expériences. Les participants de plusieurs nationalités ont, deux jours durant, partagé leurs réalisations et contribué au débat en échangeant des informations sur des bonnes pratiques.

Dans ce sens, au cours de la première journée, soit le 25 juin, des questions sur la mise en œuvre des partenariats et des ODD ont été discutées. Ce qui a contribué au  renforcement de partenariats à travers des échanges sur les aspects politiques, techniques et financiers de ce partenariat. Avant de clore la première journée, des sessions conjointes ont été organisées en vue de débattre des Accords-Cadres de partenariat, de l’Agenda 2030 et des ODD.

Quant à la journée du 26 juin, des sujets tels que l’opérationnalisation de l’Agenda 2030 et la promotion de l’environnement ont été traités à travers deux plénières.   Deux sessions parallèles ont aussi été organisées dont une sur l’Action climatique.

Paix, sécurité et Développement. WEP/BF a apporté sa contribution à ce forum par voix de sa présidente Zénabou SEGDA.

Le service de communication de WEP-BF

Durant les deux semaines de négociations internationales sur le climat, les ONG françaises présentes proposent un décryptage pour comprendre l’évolution des négociations.

Bilan : Face à l’urgence climatique, les États se dérobent devant leurs responsabilités.

Les ONG du Réseau Action Climat dressent le bilan des deux semaines de négociations, à l’issue de la COP24.
Pour en savoir plus cliquer sur  https://reseauactionclimat.org/reaction-cop24/

Le 22 mars 2017