En tant que Secrétaire Général de l’Association Namanegbzanga, M. Mahamoudou GANAME parle des retombées bénéfiques d’un side grant acquis dans le cadre du projet Women 2030 et dont l’objectif était de promouvoir l’autonomisation des femmes à travers le développement ou le renforcement des activités génératrices de revenus. Grâce à ce soutien, les capacités des femmes ont été renforcées en matière de production de la fumure organique et de pesticides naturelles.

À titre informatif, l’Association Namanegbzanga est un groupement féminin de productrices agricoles basé à  Roumtenga.

En tant que membre de l’Association Namanegbzanga, Mme Mariam Ouedraogo rapporte les bienfaits de l’utilisation de la fumure organique produite par les femmes de l’association suite au renforcement des capacités dont elles ont bénéficié grâce à un side grant obtenu dans le cadre du projet Women 2030.

À titre informatif, l’Association Namanegbzanga est un groupement féminin de productrices agricoles.

Étant la secrétaire adjointe de l’Association Namanegbzanga, Mme Fatima Sawadogo rapporte les bienfaits notifiés de l’acquisition de semences améliorées et de pesticides naturelles, entrant dans le cadre d’activités de renforcement de la résilience des agricultrices aux changements climatiques.

À titre informatif, l’Association Namanegbzanga est un groupement féminin de productrices agricoles.

Coordonnateur de l’Association Zemstaaba, M. Karim KABORE partage les retombées du Projet Switch Africa Green “Amélioration de la productivité des ressources et de la performance environnementale des Micros Petites et Moyennes Entreprises, à travers la symbiose industrielle”.

Mis en œuvre en 2016 et 2018, l’objectif du projet était de contribuer à la promotion de modes de production et de consommation durables à travers une meilleure utilisation des ressources par les MPMEs et à une meilleure gestion des déchets.

À titre informatif, l’Association Zemstaaba est une unité de transformation de beurre de Karité situé à Nahartenga.

Présidente de l’Association Mère Nature, Mme Faiza Adiadion se prononce sur l’importance des activités du Projet de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile pour l’accès aux financements climatiques dont l’association a été bénéficiaire.

À titre informatif, l’Association Mère Nature est une association féminine active dans l’environnement et qui a pour mission de lutter contre la destruction de l’environnement. Son siège se trouve à Bobo-Dioulasso.

Cliquez sur le lien suivant pour découvrir cette association : https://www.facebook.com/pg/Merenatureofficielle/community/

À son titre de chargé du contrôle qualité à l’Huilerie Habibou, M. Oumarou Kindo adresse ses remerciements à l’ONG WEP Burkina pour le Projet Switch Africa Green “Amélioration de la productivité des ressources et de la performance environnementale des Micros Petites et Moyennes Entreprises, à travers la symbiose industrielle”. Mis en œuvre de 2016 et 2018, l’objectif du projet était de contribuer à la promotion de modes de production et de consommation durables.

À titre informatif, l’Huilerie Habibou est une unité de production d’huile de coton située à Bobo-Dioulasso.

 Président de l’Association SEEPAT, M. Hassimi Sanogo relate les bénéfices éprouvés par l’association depuis leur collaboration en 2021 avec WEP Burkina grâce au Projet Gagga sur le renforcement des capacités des OSC sur la finance climat, le Genre et les changements climatiques. L’objectif était de contribuer à la création d’une expertise nationale en matière de mobilisation des fonds climatiques à travers le renforcement de leurs capacités.

SEEPAT qui veut dire « Sauvons l’environnement, l’eau potable et l’assainissement pour tous » est une association basée à Bobo-Dioulasso et œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement, de l’accès à l’eau potable, l’accès à l’assainissement.

Il s’est ouvert ce mardi 5 juillet 2022 à Ouagadougou, un atelier national d’évaluation des capacités d’accès à la finance climat et d’information sur le partenariat multi-acteurs sur le financement des risques climatiques et des catastrophes. Cette rencontre, organisée par l’ONG Women Environmental Programme Burkina (WEP Burkina) et Enda Energie, s’est tenue sur deux jours et a constitué un tremplin pour que les acteurs échangent entre eux dans le but de trouver des solutions pérennes et durables aux effets des changements climatiques.

Le Burkina Faso fait partie des pays de l’Afrique de l’Ouest touchés par les évènements climatiques extrêmes telles que les sècheresses, les inondations. Ceux-ci engendrent d’énormes pertes et préjudices sur les systèmes de production et l’ensemble du secteur économique. Bien que disposant de cadres législatifs, de stratégies et de politiques pour faire face à la problématique, le Burkina Faso enregistre peu d’expertise en matière de mobilisation de financement et d’assurance climatique.

A cela, il faut ajouter le faible engagement des acteurs dans le processus de négociation climat et de plaidoyer. Cette rencontre de 48 heures (5 au 6 juillet), selon la présidente de l’ONG WEP Burkina, Zénabou Segda représentée par Mme Aminata OUEDRAOGO, constitue un tremplin pour que les acteurs échangent entre eux dans le but de trouver des solutions pérennes et durables aux effets des changements climatiques et de contribuer à construire une société civile, et des organisations paysannes unies pour revendiquer et participer à la prise de décision.

La tenue de cet atelier, à l’en croire, va permettre de réfléchir et d’engager des synergies d’actions pour relever les défis du changement climatique.

L’ONG WEP Burkina a été la cheville ouvrière de cet atelier avec l’appui financier de ses partenaires. Depuis 2019, elle a entrepris plusieurs actions de renforcement des capacités des OSC pour l’accès aux financements climatiques et est engagée à accompagner les organisations nationales dans le renforcement de capacités sur les enjeux environnementaux et climatiques actuels. L’atelier a été organisé en partenariat avec ENDA Energie, initiateur du projet de Partenariat-Multi-Acteurs sur le Financement et l’Assurance des Risques Climatiques et de Catastrophes (PMA-FARCC) au Sénégal, afin de mobiliser et de renforcer davantage le dialogue entre les acteurs concernés par ces questions. Cette session a favorisé le partage d’expériences sur le financement climatique et l’assurance des risques climatiques et de catastrophes, et a permis de poser les bases d’un cadre d’échange multi-acteurs sur le financement et l’assurance des risques climatiques et de catastrophes au Burkina Faso.

La rencontre a servi également de lieu pour évaluer les actions de renforcement des capacités des OSC, entreprises précédemment dans certaines régions en l’occurrence le Centre, les Hauts Bassins, le Nord et le Centre Sud.

De l’engagement de tous

Pour le chargé d’études du ministère en charge de l’Environnement, monsieur Fiédi Hakiékou, représentant le Ministre, il faut agir car la situation est encore plus inquiétante au Burkina où la plus grande partie de la population est rurale et tire directement ses revenus et moyens de subsistance de l’exploitation des ressources naturelles. La mobilisation de ressources financières, matérielles et technologiques est de plus en plus pressante, toutes choses qui permettront au pays de lutter efficacement et durablement contre la crise climatique à travers des actions à fort impact, participant ainsi aux actions préconisées dans les processus de négociations climat, foi de M. Hakiékou.

Il a soutenu que les engagements internationaux de notre pays ont conduit à des réformes politiques et institutionnelles majeures dont entre autres, l’adoption d’une contribution déterminée au niveau national, l’adoption du plan national d’adaptation au changement climatique pour le renforcement de la résilience face au climat. « La mise en œuvre des actions définies dans les documents de planification requiert des investissements énormes. L’accès aux mécanismes de financement et d’assurance des risques climatiques et de catastrophes représente une opportunité et également un défi énorme pour notre pays » a-t-il reconnu.

Cela requiert aussi, a-t-il ajouté, la bonne connaissance de la part de toutes les parties y compris des OSC, des sociétés coopératives des procédures et exigences des mécanismes ainsi que la mise en œuvre d’actions de plaidoyer au niveau local, national et international. Ces choses ne sauraient être relevées, a-t-il conseillé, sans une synergie d’actions entre les gouvernements, les collectivités territoriales, le secteur privé, les OSC et les partenaires techniques et financiers. « Pour ma part je reste convaincu que c’est avec des actions concrètes et pleines de synergie que nous réussirons à inverser la tendance en allant véritablement vers un accès aux mécanismes financiers et aux assurances tant au niveau national que local », a-t-il terminé.

Les deux jours de travaux ont permis d’aboutir à de grandes recommandations dont la mise en place d’un cadre de dialogue et de concertation sur les pertes et préjudices au Burkina Faso.

Le 25-26 juin 2022, l’ONG Women Environmental Programme (WEP Burkina) a organisé un atelier de renforcement de capacité au profit des acteurs de la société civile de la région du Centre Sud sur la finance climat/ le genre et les changements climatiques. 

Les changements climatiques constituent un véritable handicap au progrès vers le développement durable surtout dans les pays en développement. Le Burkina Faso, à l’instar pays sahélien, se retrouve confronté aux désastres et catastrophes climatiques dont les sécheresses, les inondations et la désertification.

En réponse à ce grand défi du monde, la communauté internationale a pris des mesures importantes pour lutter contre les changements climatiques et les catastrophes à travers des programmes, politiques et stratégies d’adaptation et d’atténuation, et le développement de plusieurs mécanismes de financement climatiques auquel le Burkina Faso est éligible.

Eu égard à la complexité et à la méconnaissance de ces mécanismes par de nombreux acteurs de la société civile, l’ONG Women Environmental Programme Burkina a organisé ce présent atelier en collaboration avec le Secrétariat Exécutif du Fonds vert pour le climat, en vue d’aider les acteurs notamment les ONG, associations à saisir les opportunités de financement climatique qui existent tant au niveau national qu’international.

Quatrième du genre, l’atelier a concerné la région du Centre Sud du Burkina Faso avec pour but l’encadrement des OSC en vue de renforcer leur engagement sur les questions de financement, la mise en œuvre d’activités de plaidoyer pour un meilleur accès aux finances, etc.

L’objectif était de contribuer au développement d’une expertise nationale en matière de finance climat et d’améliorer l’accès aux sources de financement climat au plan national, régional et international.

Zénabou SEGDA, Présidente de WEP-BF

Le 8 mars a été institué journée internationale des droits de la femme par l’Organisation des Nations Unies en 1977 pour rappeler toutes les œuvres menées par la communauté internationale en faveur de l’amélioration de la condition des femmes.

Plus qu’une commémoration, cette journée représente un moment privilégié, une occasion exceptionnelle pour l’ONG WEP BURKINA, de magnifier les mères, épouses, filles, sœurs et collègues.

Au niveau international, ONU Femmes a défini le thème suivant pour le 8 mars 2022 : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable » ; ce thème rend hommage aux femmes et aux filles du monde entier qui mènent l’offensive en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes.

Au regard du contexte sécuritaire et sanitaire en vigueur au Burkina Faso, le thème National retenu est: «Défis sécuritaire et sanitaire : quelle stratégie pour une meilleure protection des femmes » ?». Ce thème invite à la solidarité de l’ensemble des Burkinabè face aux importantes conséquences de la double crise sanitaire et sécuritaire sur les populations en général et particulièrement sur les femmes qui demeurent les plus vulnérables.

L’ONG WEP BURKINA accorde une attention soutenue à la situation des femmes en prenant en compte tous les aspects liés à la lutte contre les violences, la santé, la paix et la sécurité. L’organisation promeut l’égalité entre les hommes et les femmes ; l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes est une de ses préoccupations particulières.

En cette journée très spéciale, nous réaffirmons notre engagement à agir au quotidien pour l’égalité Genre et l’autonomisation de la femme au Burkina Faso.

Assurément c’est ensemble que nous devons mener le combat car la lutte pour l’égalité genre n’est pas seulement une lutte de femmes. Elle doit être un engagement commun à faire en sorte que la moitié du ciel ait également la moitié de la chance.

Bonne et heureuse commémoration de la Journée Internationale des droits des Femmes !