Présidente de l’Association Mère Nature, Mme Faiza Adiadion se prononce sur l’importance des activités du Projet de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile pour l’accès aux financements climatiques dont l’association a été bénéficiaire.

À titre informatif, l’Association Mère Nature est une association féminine active dans l’environnement et qui a pour mission de lutter contre la destruction de l’environnement. Son siège se trouve à Bobo-Dioulasso.

Cliquez sur le lien suivant pour découvrir cette association : https://www.facebook.com/pg/Merenatureofficielle/community/

À son titre de chargé du contrôle qualité à l’Huilerie Habibou, M. Oumarou Kindo adresse ses remerciements à l’ONG WEP Burkina pour le Projet Switch Africa Green “Amélioration de la productivité des ressources et de la performance environnementale des Micros Petites et Moyennes Entreprises, à travers la symbiose industrielle”. Mis en œuvre de 2016 et 2018, l’objectif du projet était de contribuer à la promotion de modes de production et de consommation durables.

À titre informatif, l’Huilerie Habibou est une unité de production d’huile de coton située à Bobo-Dioulasso.

 Président de l’Association SEEPAT, M. Hassimi Sanogo relate les bénéfices éprouvés par l’association depuis leur collaboration en 2021 avec WEP Burkina grâce au Projet Gagga sur le renforcement des capacités des OSC sur la finance climat, le Genre et les changements climatiques. L’objectif était de contribuer à la création d’une expertise nationale en matière de mobilisation des fonds climatiques à travers le renforcement de leurs capacités.

SEEPAT qui veut dire « Sauvons l’environnement, l’eau potable et l’assainissement pour tous » est une association basée à Bobo-Dioulasso et œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement, de l’accès à l’eau potable, l’accès à l’assainissement.

Il s’est ouvert ce mardi 5 juillet 2022 à Ouagadougou, un atelier national d’évaluation des capacités d’accès à la finance climat et d’information sur le partenariat multi-acteurs sur le financement des risques climatiques et des catastrophes. Cette rencontre, organisée par l’ONG Women Environmental Programme Burkina (WEP Burkina) et Enda Energie, s’est tenue sur deux jours et a constitué un tremplin pour que les acteurs échangent entre eux dans le but de trouver des solutions pérennes et durables aux effets des changements climatiques.

Le Burkina Faso fait partie des pays de l’Afrique de l’Ouest touchés par les évènements climatiques extrêmes telles que les sècheresses, les inondations. Ceux-ci engendrent d’énormes pertes et préjudices sur les systèmes de production et l’ensemble du secteur économique. Bien que disposant de cadres législatifs, de stratégies et de politiques pour faire face à la problématique, le Burkina Faso enregistre peu d’expertise en matière de mobilisation de financement et d’assurance climatique.

A cela, il faut ajouter le faible engagement des acteurs dans le processus de négociation climat et de plaidoyer. Cette rencontre de 48 heures (5 au 6 juillet), selon la présidente de l’ONG WEP Burkina, Zénabou Segda représentée par Mme Aminata OUEDRAOGO, constitue un tremplin pour que les acteurs échangent entre eux dans le but de trouver des solutions pérennes et durables aux effets des changements climatiques et de contribuer à construire une société civile, et des organisations paysannes unies pour revendiquer et participer à la prise de décision.

La tenue de cet atelier, à l’en croire, va permettre de réfléchir et d’engager des synergies d’actions pour relever les défis du changement climatique.

L’ONG WEP Burkina a été la cheville ouvrière de cet atelier avec l’appui financier de ses partenaires. Depuis 2019, elle a entrepris plusieurs actions de renforcement des capacités des OSC pour l’accès aux financements climatiques et est engagée à accompagner les organisations nationales dans le renforcement de capacités sur les enjeux environnementaux et climatiques actuels. L’atelier a été organisé en partenariat avec ENDA Energie, initiateur du projet de Partenariat-Multi-Acteurs sur le Financement et l’Assurance des Risques Climatiques et de Catastrophes (PMA-FARCC) au Sénégal, afin de mobiliser et de renforcer davantage le dialogue entre les acteurs concernés par ces questions. Cette session a favorisé le partage d’expériences sur le financement climatique et l’assurance des risques climatiques et de catastrophes, et a permis de poser les bases d’un cadre d’échange multi-acteurs sur le financement et l’assurance des risques climatiques et de catastrophes au Burkina Faso.

La rencontre a servi également de lieu pour évaluer les actions de renforcement des capacités des OSC, entreprises précédemment dans certaines régions en l’occurrence le Centre, les Hauts Bassins, le Nord et le Centre Sud.

De l’engagement de tous

Pour le chargé d’études du ministère en charge de l’Environnement, monsieur Fiédi Hakiékou, représentant le Ministre, il faut agir car la situation est encore plus inquiétante au Burkina où la plus grande partie de la population est rurale et tire directement ses revenus et moyens de subsistance de l’exploitation des ressources naturelles. La mobilisation de ressources financières, matérielles et technologiques est de plus en plus pressante, toutes choses qui permettront au pays de lutter efficacement et durablement contre la crise climatique à travers des actions à fort impact, participant ainsi aux actions préconisées dans les processus de négociations climat, foi de M. Hakiékou.

Il a soutenu que les engagements internationaux de notre pays ont conduit à des réformes politiques et institutionnelles majeures dont entre autres, l’adoption d’une contribution déterminée au niveau national, l’adoption du plan national d’adaptation au changement climatique pour le renforcement de la résilience face au climat. « La mise en œuvre des actions définies dans les documents de planification requiert des investissements énormes. L’accès aux mécanismes de financement et d’assurance des risques climatiques et de catastrophes représente une opportunité et également un défi énorme pour notre pays » a-t-il reconnu.

Cela requiert aussi, a-t-il ajouté, la bonne connaissance de la part de toutes les parties y compris des OSC, des sociétés coopératives des procédures et exigences des mécanismes ainsi que la mise en œuvre d’actions de plaidoyer au niveau local, national et international. Ces choses ne sauraient être relevées, a-t-il conseillé, sans une synergie d’actions entre les gouvernements, les collectivités territoriales, le secteur privé, les OSC et les partenaires techniques et financiers. « Pour ma part je reste convaincu que c’est avec des actions concrètes et pleines de synergie que nous réussirons à inverser la tendance en allant véritablement vers un accès aux mécanismes financiers et aux assurances tant au niveau national que local », a-t-il terminé.

Les deux jours de travaux ont permis d’aboutir à de grandes recommandations dont la mise en place d’un cadre de dialogue et de concertation sur les pertes et préjudices au Burkina Faso.

Le 25-26 juin 2022, l’ONG Women Environmental Programme (WEP Burkina) a organisé un atelier de renforcement de capacité au profit des acteurs de la société civile de la région du Centre Sud sur la finance climat/ le genre et les changements climatiques. 

Les changements climatiques constituent un véritable handicap au progrès vers le développement durable surtout dans les pays en développement. Le Burkina Faso, à l’instar pays sahélien, se retrouve confronté aux désastres et catastrophes climatiques dont les sécheresses, les inondations et la désertification.

En réponse à ce grand défi du monde, la communauté internationale a pris des mesures importantes pour lutter contre les changements climatiques et les catastrophes à travers des programmes, politiques et stratégies d’adaptation et d’atténuation, et le développement de plusieurs mécanismes de financement climatiques auquel le Burkina Faso est éligible.

Eu égard à la complexité et à la méconnaissance de ces mécanismes par de nombreux acteurs de la société civile, l’ONG Women Environmental Programme Burkina a organisé ce présent atelier en collaboration avec le Secrétariat Exécutif du Fonds vert pour le climat, en vue d’aider les acteurs notamment les ONG, associations à saisir les opportunités de financement climatique qui existent tant au niveau national qu’international.

Quatrième du genre, l’atelier a concerné la région du Centre Sud du Burkina Faso avec pour but l’encadrement des OSC en vue de renforcer leur engagement sur les questions de financement, la mise en œuvre d’activités de plaidoyer pour un meilleur accès aux finances, etc.

L’objectif était de contribuer au développement d’une expertise nationale en matière de finance climat et d’améliorer l’accès aux sources de financement climat au plan national, régional et international.

Zénabou SEGDA, Présidente de WEP-BF

Le 8 mars a été institué journée internationale des droits de la femme par l’Organisation des Nations Unies en 1977 pour rappeler toutes les œuvres menées par la communauté internationale en faveur de l’amélioration de la condition des femmes.

Plus qu’une commémoration, cette journée représente un moment privilégié, une occasion exceptionnelle pour l’ONG WEP BURKINA, de magnifier les mères, épouses, filles, sœurs et collègues.

Au niveau international, ONU Femmes a défini le thème suivant pour le 8 mars 2022 : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable » ; ce thème rend hommage aux femmes et aux filles du monde entier qui mènent l’offensive en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes.

Au regard du contexte sécuritaire et sanitaire en vigueur au Burkina Faso, le thème National retenu est: «Défis sécuritaire et sanitaire : quelle stratégie pour une meilleure protection des femmes » ?». Ce thème invite à la solidarité de l’ensemble des Burkinabè face aux importantes conséquences de la double crise sanitaire et sécuritaire sur les populations en général et particulièrement sur les femmes qui demeurent les plus vulnérables.

L’ONG WEP BURKINA accorde une attention soutenue à la situation des femmes en prenant en compte tous les aspects liés à la lutte contre les violences, la santé, la paix et la sécurité. L’organisation promeut l’égalité entre les hommes et les femmes ; l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes est une de ses préoccupations particulières.

En cette journée très spéciale, nous réaffirmons notre engagement à agir au quotidien pour l’égalité Genre et l’autonomisation de la femme au Burkina Faso.

Assurément c’est ensemble que nous devons mener le combat car la lutte pour l’égalité genre n’est pas seulement une lutte de femmes. Elle doit être un engagement commun à faire en sorte que la moitié du ciel ait également la moitié de la chance.

Bonne et heureuse commémoration de la Journée Internationale des droits des Femmes !

 

 


DLe Programme environnemental de femmes a organisé un atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile sur le processus de négociation climatique et de financement, les 16 et 17 décembre 2021 à Ouahigouya, dans la région du Nord. 

L’initiative est de Women environmental programme Burkina, en français programme environnemental de femmes. Cet atelier vise à faire connaître aux participants, entre autres, les fonds existant, les modalités d’accès, les mécanismes de financement, les procédures de soumission, les types de projets éligibles pour une résilience contre le changement climatique.

Selon la coordonnatrice du programme, Zénabou Segda, la société civile représente un maillon important dans la lutte contre les changements climatiques. Cependant, relève-t-elle, cette société civile manque souvent d’informations précises et à jour sur les sources de financements et de compétences nécessaires devant leur permettre de préparer des projets bancables. A l’entendre, cet atelier vient à point nommé dans la mesure où il va permettre à ces participants d’avoir des connaissances sur des sources de financements et des procédures en vigueur. En substance, cette activité est une occasion de renforcer les capacités des Organisations de la société civile (OSC) en finance climat afin de mobiliser des fonds pour la cause

« Au cours de ces échanges, nous allons faire une introduction sur les changements climatiques, montrer les procédures des négociations internationales et exposer aussi les engagements pris par le Burkina, en termes de politiques pour contribuer à l’effort mondial de lutte contre le changement climatique », a-t-elle laissé entendre.

Plusieurs acteurs ont pris part à cet atelier

Puis, poursuit-elle, « nous allons voir comment la société civile peut se réorganiser, mobiliser les ressources pour mettre en œuvre des actions d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique ».

Pour ce faire, durant les deux jours d’échanges, notamment, les 16 et 17 décembre, les participants vont être situés sur les opportunités de financement de projets en lien avec le changement climatique. En plus, ils vont bénéficier des orientations sur le processus de négociation climatique. Une communication sur le financement du Fonds vert climat sera donnée afin de les impliquer davantage dans cette lutte.

Le directeur régional de l’environnement, Boubacar Ouattara, qui a présidé cette cérémonie, a souligné l’importance de l’initiative. Il a invité les participants à porter un ‘’ grand intérêt’’ pour cet atelier, qui de son point de vue, aborde une question d’actualité au cœur des préoccupations mondiales.

En rappel, l’atelier réunit plusieurs organisations de la société civile de la région du Nord, intervenant sur les questions d’environnement et de changement climatiques.

Voir la vidéo ici

 

La campagne des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre qui a débuté le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à légard des femmes se poursuit jusqu’au 10 décembre prochain, date de la Journée Internationale des droits humains.

En rappel, cette campagne vise à renforcer la sensibilisation du public, mobiliser les efforts de plaidoyer et créer des opportunités de discussion sur les défis à relever dans le but de prévenir et d’éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles dans le monde entier.

Parmi les formes de violences faites aux filles et aux femmes, la violence sexuelle occupe une place importante. La violence sexuelle se définit comme acte sexuel commis contre la volonté de la personne qui la subit, soit qu’elle s’y refuse, soit qu’elle ne puisse donner son consentement en toute connaissance de cause : cas des enfants, des handicapés, de toute personne sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue privée de ses moyens, inconsciente, etc. la violence sexuelle peut inclure le harcèlement sexuel, le viol, le viol collectif, le viol correctif, la culture du viol…

Contrairement à l’adage « qui ne dit rien consent » le consentement ne doit pas être ambiguë ou tacite. Il doit être exprimé clairement et librement par une personne capable, consciente et responsable, en tout temps, surtout quand il s’agit des rapports sexuels. Le Non est un Non, et le Oui est un Oui, le silence n’est pas un Oui. Il n’est pas possible de parler de consentement lorsqu’une personne est sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool, ou est mineure. Le consentement reste une décision unique, ce qui signifie que le consentement à un acte n’implique pas le consentement à d’autres actes. Il est réversible, ce qui signifie qu’il peut être retiré à tout moment.

Nous invitons à regarder et à partager cette vidéo qui explique très bien la notion de consentement en matière de rapport sexuel avec une tasse de thé.

Le développement est un processus de longue haleine qui nécessite la mobilisation de plusieurs acteurs au nombre desquels figurent les femmes. Consciente de cela, l’ONG WEP-Burkina œuvre pour faire de la femme burkinabè une véritable actrice de développement. Le mardi 21 septembre 2021, avec le soutien du Fonds Africain pour le Développement (AWDF), elle a organisé un atelier de consultation sur la prise en compte du genre dans les objectifs du développement durable (ODD). Placée sous le patronage de Justin Somé, gouverneur de la région du Nord, cette activité qui s’est tenue à Ouahigouya visait à établir une situation de base de la mise en œuvre des ODD assortie de recommandations.

Depuis plusieurs années, l’ONG WEP-Burkina travaille pour une participation active de la femme au développement socioéconomique du Burkina Faso. C’est pour quoi, elle a entrepris une randonnée dans les régions du Burkina Faso pour échanger avec les organisations de la société civile et des femmes pour susciter leur participation active à l’action publique et le suivi de la mise en œuvre des ODD à travers des plans locaux de développement.  Ainsi, après les régions de la Boucle du Mouhoun et le Centre-ouest, l’ONG WEP-BF était à Ouahigouya dans la région du Nord pour un atelier de consultation sur la prise en compte du genre.

Les participants ont échangé sur plusieurs thématiques

Au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier, la Présidente de l’ONG WEP-BF Zénabou Sègda, a indiqué que sa structure travaille à faire du Burkina Faso un pays émergent, sans inégalités. Elle a fait remarquer que, très souvent, il n’y a que des hommes qui sont au niveau des instances d’où l’exclusion des femmes dans les prises de décisions. « C’est pour cela que nous sommes là, pour partager notre expérience afin de voir dans quelle mesure nous pourrions travailler à ce que cessent ces inégalités », a soutenu, Madame Segda.

La Présidente de WEP-BF (extrême gauche) a invité les femmes à s’impliquer dans les organes de décisions

Pour le gouverneur de la région, Justin Somé, « La prise en compte de l’approche genre et l’attention particulière accordée aux femmes sont des conditions indispensables à l’atteinte des objectifs du développement durable ». Dans ce sens, il a salué les actions de l’ONG WEP Burkina et de son groupe de plaidoyer pour un monde meilleur. Il a aussi laissé entendre que la région du Nord apprécie l’intérêt pour l’atteinte des ODD et ne ménagera aucun effort pour faciliter les interventions et les actions de l’ONG dont l’objectif final est de renforcer les capacités de la société civile, des femmes et autres associations sur le suivi de la mise en œuvre des ODD au Burkina Faso.

Les participants issus de plusieurs organisations féminines, les représentants de structures et organisations partenaires, et de groupements et coopératives agricoles/maraîchères ont bénéficié d’un renforcement de capacités en techniques de production en agroforesterie, en utilisation de la fumure organique et pesticides naturels ainsi que sur les techniques de lutte anti érosive.

L’ONG WEP-BF a fait un don de plants de baobabs aux associations de femmes de la région du Nord

En marge de l’atelier, l’ONG WEP-BF a offert des plants de baobabs aux associations, témoignant ainsi son soutien à ces associations dans la lutte contre la désertification.

Le service de communication de WEP-BF

 

 

 

 

L’ONG Women Environmental Programme Burkina, en partenariat avec l’Alliance Mondiale pour la Croissance Verte et le Genre (GAGGA), a organisé les 8 et 9 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile des Hauts-Bassins sur le processus de négociation climatique et le financement climatique. Placé sous le haut parrainage du Gouverneur de la région, cet atelier a regroupé plus d’une trentaine d’OSC de la région des Hauts-Bassins, particulièrement les OSC membres du Réseau Climat et Développement Burkina ont pris part à cet atelier.

Depuis plusieurs décennies, la problématique de financement de l’atténuation et l’adaptation au changement climatique se pose avec acuité à travers le monde. Ainsi, des fonds et instruments financiers ont été mis en place pour financer des projets et des actions qui contribueront à la réduction des effets des changements climatiques.

Pour permettre aux acteurs de mieux comprendre le processus de négociation et le financement climatique, l’ONG WEP-BF a organisé un atelier au profit des OSC de la région des Hauts Bassins. L’atelier avait pour principal objectif principal de renforcer les capacités des OSC sur le processus de négociation climatique et la finance climatique en particulier  la formulation et la gestion des projets FVC afin de créer une masse critique et accroitre la performance et l’efficacité des acteurs de la société civile dans la recherche de financements climatiques. L’atelier s’est déroulé avec l’accompagnement du Secrétariat Exécutif du Fonds Vert Climat au Burkina Faso, et du Point Focal National Changements Climatiques.

Pour Carine Koné, représentante de la Présidente de l’ONG WEP-BF Zénabou Segda, l’accès au financement climatique demeure une préoccupation majeure pour les acteurs de la société civile, dans leur engagement aux côtés des acteurs étatiques pour la mise en œuvre d’actions de réduction de gaz à effet de serre et de résilience climatique. Compte tenu de la vulnérabilité du pays aux effets des changements climatiques et de ses impacts observés dans plusieurs secteurs, il est nécessaire et urgent de mobiliser des ressources, qui permettront de lutter durablement et efficacement contre la crise climatique à travers des actions à fort impact participant aux actions préconisées dans les processus de négociation climatique.

       Les participants à l’atelier de renforcement des capacités

Selon le Gouverneur de la région des Hauts-Bassins dans son message livré par sa conseillère technique, Laurentia Napon/Sanou, le Burkina Faso est éligible à plusieurs fonds et sources de financements climatiques. Mais il fait face à des difficultés liées à l’accessibilité de ces fonds et à un manque de capacités pour bénéficier de ces fonds et appuyer ses efforts en matière d’atténuation et d’adaptation, ce qui nécessite une bonne connaissance de la part des parties prenantes. Le Gouverneur a salué cette initiative de l’ONG qui contribuera au renforcement des capacités des acteurs en vue d’une plus grande mobilisation des finances dans la lutte contre les changements climatiques dans la région des Hauts-Bassins et au Burkina Faso.

L’ONG WEP-BF s’évertue depuis plusieurs années au renforcement des capacités des OSC sur le processus de négociation et le financement climatiques afin de les aider à bénéficier pleinement des opportunités en matière de financement climatique. En rappel, l’atelier organisé dans la région des Hauts-Bassins fait suite à un précédent atelier sur la finance climatique qui avait permis d’aboutir à de fortes recommandations faites par les parties prenantes parmi lesquelles un renforcement de capacités dans le développement de projets climatiques, l’implication effective des entités nationales dans le processus d’accréditation du Fonds Vert Climat, ainsi qu’une meilleure implication de la société civile dans les processus climat.

L’ONG WEP-BF entend organiser une série d’ateliers de renforcement de capacités au profit des OSC dans plusieurs régions du pays. Elle coordonne depuis l’année 2018 le RCD (Réseau Climat et Développement) du Burkina Faso qui regroupe environ une soixantaine d’OSC engagées dans la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques au Burkina Faso.

Pour en savoir plus sur le RCD, veuillez cliquer ici http://wepburkina.org/?p=1457

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